Madame C. J. Walker, première femme Noire millionnaire par ses propres moyens.
Madame
C.J. Walker (Décembre 23, 1867 – 25 mai 1919) était une
femme d’affaires afro-américaine,
entrepreneure dans le domaine des soins capillaires. Elle a fait sa fortune en développant et
commercialisant une gamme de produits de beauté capillaires pour les femmes noires. Elle fonda la compagnie
C.J. Walker Manufacturing Company.
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Madame C.J. Walker est née sous le nom de
Sarah Breedlove, le 23 décembre 1867 à Delta, en Louisiane, de Owen et Minerva Breedlove. Née dans une famille de six enfants, Sarah Breedlove avait une sœur, Louvenia et 4 frères: Alexandre, James, Salomon, et Owen Jr.
Ses parents étaient esclaves d’un propriétaire d’une ferme, Robert W. Burney. Bien que certaines sources affirment que
ses parents sont morts au cours d’une épidémie de fièvre jaune, cette information est inexacte. Sa mère est morte la première, peut-être en raison d’une épidémie de
choléra en 1872. Son père se remaria et mourut peu après, quand elle avait sept ans.
Sarah a emménagé avec sa soeur aînée, Louvenia, et son beau-frère,
Willie Powell. Elle déclara plus tard qu’elle épousa
Moses McWilliams à l’âge précoce de 14 ans pour enfin avoir sa propre maison et échapper aux
abus de Powell. Trois ans plus tard, elle donna naissance à sa fille
Lelia McWilliams.
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Lorsque Sarah eut 20 ans, son mari mourut et elle se retrouva donc veuve. Peu de temps après elle déménagea à St. Louis, où trois de ses frères étaient barbiers. Elle rejoint l’Église africaine méthodiste épiscopale Saint-Paul, où elle chanta dans le chœur. Là, elle fut fortement influencée par des femmes telles que
Jessie Batts Robinson, une enseignante et la femme de l’éditeur d’un journal,
Christopher Robinson.
SES AMOURS : Le 11 août 1894, Sarah épousa un homme du nom de John Davis. Ce mariage a pris fin vers 1903. En janvier 1906, elle épouse un vendeur de journaux, Charles Joseph Walker. Le divorce fut prononcé en 1912.
SES DÉBUTS : Comme beaucoup de femmes de son époque, Sarah expérimente
une perte de cheveux. À cette époque, la plupart des Américains n’avaient
pas la plomberie, ni de chauffage ou même de l’électricité, ils se baignaient et se lavaient les cheveux souvent. La résultante fut une
détérioration grave de la santé du cuir chevelu chez les femmes noires.
Sarah essaya
des remèdes maison et
des produits déjà sur le marché pour tenter de guérir sa
calvitie jusqu’à ce qu’elle
développe finalement son propre shampooing et une pommade contenant du soufre afin de favoriser la pousse des cheveux et assainir son cuir chevelu malade.
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Bientôt Sarah,
maintenant connue sous le nom Madame C.J. Walker vendait ses produits à travers les
États-Unis. Alors que
sa fille Lélia dirigeait une
entreprise de vente par correspondance à Denver,
Madame Walker et son mari voyageaient à travers les états du sud et de l’est des États-Unis.
Ils se sont installés à Pittsburgh en 1908 pour y ouvrir le Lélia College afin de former des « professionnels du cheveu.» En 1910, Madame CJ Walker déménage à Indianapolis, en Indiana où elle a établi son siège social et y c
onstruit une usine.
Tout au long de sa carrière, Madame C.J. Walker a continué de donner de l’argent à le NAACP, le YMCA et des écoles noires, des organisations, des individus, des orphelinats et des maisons de retraite.
Par la suite,
Sarah Breedlove commence à donner
des conférences à d’autres femmes noires et les aide à construire leur propre entreprise. Elle a également donné des conférences sur les questions noires, conventions parrainées par de puissantes institutions noires de l’époque. Après l’émeute raciale de East St. Louis, elle rejoint les dirigeants de l’association nationale pour l’avancement des gens de couleur
(NAACP- National Association for the Advancement of Colored People) dans leurs efforts pour
soutenir la législation pour faire en sorte que le lynchage soit un crime fédéral.
En 1918, lors du congrès biennal de l’Association national
e des Colored Woman (NACW), elle a été reconnue pour avoir fait la plus grande contribution po
ur sauver l’Anacostia, un quartier de Washington (DC), résidence de l’abolitionniste Frederick Douglass (un homme politique et écrivain américain noir et né esclave).
En mai 1918, elle s’installe à Irvington, New York dans la Villa Lewaro, qui a été conçu par Vertner Tandy, le premier architecte Noir diplômé de l’État de New York et membre fondateur de la fraternité Alpha Phi Alpha.
SA MORT :Madame C.J. Walker est décédée à la Villa Lewaro le dimanche 25 mai 1919 des suites de complications de l’hypertension. Elle avait 51 ans. À sa mort, elle était considérée comme la plus riche femme afro-américaine en Amérique et connue pour
être la première millionnaire afro-américaine. Sa fille, A’Lelia Walker, est devenue la présidente de la Société C.J. Walker Manufacturing.
Source :lencrenoir
Il est surprenant que les personnes qui ont connu des moments difficiles durant leur enfance soient souvent ceux qui réussissent le mieux dans la vie. Cela est assez logique pourtant car ces personnes, comme Mme Walker veulent sortir de leur situation. Mais actuellement, l’idée selon laquelle l’enfant doit jouir de ses droits, il ne doit pas du tout souffrir en somme, est très à la mode. Pourtant, ce courant d’idée pourri l’enfant. Puisqu’il a tout ce qu’il veut et qu’il est heureux, que demander de plus. J’admire beaucoup Mme Walker. Malgré tout ce qu’elle a vécu, elle est restée la tête haute. C’est une fierté pour le peuple noir.
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